Les États-Unis traiteraient rapidement une demande d’extradition de l’ex-président brésilien Bolsonaro.
Selon une dépêche Reuters datée d’hier soir (mercredi 15/03), une éventuelle demande d’extradition de Jair Bolsonaro vers le Brésil serait traitée rapidement.
Un haut responsable américain a refusé, lors d’une audition au Sénat, de commenter le statut aux États-Unis de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, mais a déclaré que toute demande en ce sens (celui d’une extradition) de la part du Brésil serait traitée rapidement.
S’exprimant devant la commission sénatoriale des affaires étrangères sur l’avenir des relations avec le Brésil, le secrétaire d’État adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a déclaré : « Nous traiterons toute demande du gouvernement brésilien dans les meilleurs délais ».
Brian Nichols n’a pas commenté la demande de visa de six mois pour rester aux États-Unis de la part de J. Bolsonaro, qui a quitté le Brésil en décembre deux jours avant la fin de son mandat sans reconnaître sa défaite dans les urnes face au président élu Lula.

Le président de la commission, Robert Menendez, a déclaré que Bolsonaro « continue de répandre de la désinformation sur les élections brésiliennes » depuis la Floride.
Toutefois la commission a critiqué le président Lula à propos de l’Ukraine. Si le Brésil a récemment voté pour le retrait immédiat des troupes russes d’Ukraine, son gouvernement ne s’est toujours pas clairement prononcé à propos de la guerre en Europe. Par ailleurs, deux navires iraniens ont été autorisés à relâcher dans le port de Rio de Janeiro.
L’envoyé spécial adjoint du président pour le climat, Richard Duke, a déclaré à la commission que la coopération environnementale avec le Brésil nécessitait des ressources financières substantielles que l’administration Biden espère obtenir du Congrès.
Les États-Unis devraient rejoindre le Fonds multilatéral pour l’Amazonie afin de soutenir les projets de développement durable en Amazonie. À la suite de la visite de Lula à Washington, le gouvernement américain prévoit de faire un don initial de 50 millions de dollars au fonds.