LE MONDE AVAIT UNE FIN

Dieu existe me disait-il. Et il ajoutait dans un murmure délicat, comme pour s’excuser de je ne sais quel péché irrémissible :

« La preuve, je ne l’ai jamais rencontré… mais la musique est là, celle vous laissant perdre un peu de votre arrogance. Pachelbel ou Grieg ».

Il s’appelait Victor Greimas. Il était grand. Ses cheveux avaient été noirs et ses yeux furent toujours sombres. Son allure générale pouvait faire penser à une sorte de banquier, de chef d’entreprise ou d’affairiste quelconque. Mais il ne fut jamais rien d’autre qu’un marquis français. Un marquis fauché. Mais là-bas, à Mauthausen, riche, pauvre, chômeur, paysan, ouvrier ou patron, ça ne signifiait pas grand-chose.     

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Il y a bien eu une évasion collective du camp de Mauthausen. Elle fut principalement le fait de détenus soviétiques qui s’étaient déjà évadés d’un autre camp et avaient été repris. Ils organisèrent la révolte du Block 20. 

Cette évasion se solda par la mort de 99 % de ceux qui y participèrent.

Le marquis survécut !