Au moin quatre millions de foyers privés d’électricité, dix-nef millions impactés. Des militaires dans les rues et le festival de la Viña suspendu

Les autorités déclarent l’état d’urgence pour cause de catastrophe et le couvre-feu.

Le gouvernement du Chili a déclaré l’état d’urgence et imposé un couvre-feu face à la panne d’électricité qui frappe le pays depuis mardi après-midi (25). La coupure d’électricité a touché une grande partie du pays, y compris Santiago. Selon la presse locale, 19 millions de personnes ont été touchées.

La panne a été causée par une déconnexion du système électrique dans le nord du pays vers 15h16 heure locale. Le gouvernement s’attend à ce que l’approvisionnement soit rétabli dans les prochaines heures, mais n’a pas donné de délai.

La presse locale a rapporté que plusieurs villes du pays sont confrontées au « chaos », avec des problèmes de circulation et de transports publics. Face à l’urgence, le gouvernement a ordonné à la population de rester chez elle entre 22 heures et 6 heures du matin.

Rien qu’à Santiago, le métro a complètement suspendu ses activités pour une durée indéterminée. Plus de 2 millions de personnes utilisent le réseau ferroviaire chaque jour. Du nord d’Arica à la région méridionale de Los Lagos, dans une zone de 2 400 kilomètres, quelque huit millions de foyers chiliens ont subi une coupure d’électricité depuis mardi à 15 h 16, soit 80 % des clients du service. A la fin de la nuit, on ne savait toujours pas quelle était la cause de la panne, ce qui a obligé le gouvernement de Gabriel Boric à décréter un état d’urgence pour cause de catastrophe et de couvre-feu (entre 22h00 et 6h00 ce mercredi matin). 

La panne a provoqué un chaos dans la circulation, en particulier dans la capitale, Santiago. Diverses activités économiques ont été touchées, telles que la banque, la finance, l’exploitation minière et le commerce. Les hôpitaux et d’autres services essentiels ont été menacés.

Des milliers d’agents de sécurité ont dû être mobilisés pour maintenir l’ordre public.

« Ce qui s’est passé aujourd’hui nous indigne. Il est inacceptable que la vie quotidienne de millions de personnes soit affectée par la responsabilité d’une ou plusieurs entreprises », a déclaré le président du Chili, Gabriel Boric.

Sources : Reuters, G1, presse chilienne