Depuis 2016, le Brésil ne parvient pas à maintenir le taux de vaccination au niveau exemplaire qui a fait la renommée internationale du pays. Ces dernières années, le niveau de vaccination des enfants a chuté de 93,1 % à 71,49 %, amenant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à classer le Brésil dans une situation préoccupante.
L’une des situations qui effraie le plus les spécialistes est la polio, qui a été éradiquée dans le pays depuis 1989.
Cependant, le pays est en train d’échouer dans ce qui a permis à la maladie de ne plus être une source d’inquiétude.
En 2022, le taux de vaccination contre la polio était de 72 %. L’année précédente, il était encore plus bas, avec un peu moins de 71 %, selon le ministère de la santé. Le niveau de sécurité est atteint lorsque le taux atteint 90 % et 95 % des enfants de moins de cinq ans, ce que le Brésil a réussi à faire année après année jusqu’en 2016.
L’un des paris du gouvernement fédéral pour inverser cette situation a été présenté en juillet de cette année. Le ministère de la santé a annoncé que le vaccin oral contre la poliomyélite (VPO) serait remplacé par la version inactivée (VPI) du vaccin à partir de 2024.
En pratique, ce que la population réalisera, c’est la fin de la fameuse « gouttelette », connue sous le nom de VPO. L’objectif est que le vaccin contre la polio ne soit plus que l’injectable, le VIP.
La chute du taux de vaccination a été accélérée lors de la pandémie, du fait de la (longue) fermeture de nombreuses écoles, mais aussi à cause du complotisme bolsonariste.
Le président Lula se fait vacciner (Covid) par le vice-président, G. Alckmin, qui est médecin.
Sources : G1, Globo Brasil