L’ex-chef d’Etat d’extrême droite ainsi que trente-trois autres suspects sont accusés d’avoir conspiré afin de se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale de 2022.
Selon le communiqué judiciaire publié, cette conspiration « avait pour leaders le président Bolsonaro et son candidat à la vice-présidence, Walter Braga Netto, qui, alliés à d’autres individus, civils et militaires, ont tenté d’empêcher, de façon coordonnée, que le résultat de l’élection présidentielle de 2022 soit appliqué ».
Lors d’une réunion à huis clos, Bolsonaro évoque les chances de fuir le Brésil
Lors d’une réunion avec ses alliés mercredi matin (19 février), l’ancien président Jair Bolsonaro (PL) a évoqué la possibilité de quitter le Brésil avant d’être condamné par le Tribunal fédéral suprême (STF) dans le cadre de l’enquête sur le coup d’État.
Selon les participants à la réunion, Bolsonaro a très peu parlé. Dans sa brève déclaration, il a souligné son innocence et a déclaré que s’il avait fait quoi que ce soit, il aurait demandé l’asile, par exemple, en Argentine ou aux États-Unis.
L’acte d’accusation justifiant les inculpations a été remis à la Cour suprême, qui doit à présent décider de l’ouverture ou non d’un procès. Il précise que l’ancien chef d’Etat a été inculpé notamment pour projet de « coup d’Etat », « tentative d’abolition violente de l’Etat de droit démocratique » et « organisation criminelle armée ». Si un procès est ouvert, Jair Bolsonaro encourra une peine de douze à quarante ans d’emprisonnement.
Sources : CNN Brasil, G1, metropoles.