Bolsonaro veut détruire l’Amazonie !
Des documents le prouvent…
Selon des documents révélés par le site britannique OpenDemocracy, Jair Bolsonaro prévoit de construire une autoroute, un pont ou encore une centrale hydraulique au cœur de la forêt amazonienne.
Construire une centrale hydraulique sur la rivière Trombetas, un pont sur le fleuve Amazone et une autoroute au niveau de la frontière avec le Suriname sont au programme de ces sinistres projets. Sinistre car, comme l’explique la plateforme d’investigation openDemocracy, ceci a une conséquence directe : accélérer le génocide des Amérindiens.
Bolsonaro ment et affabule en dénonçant une prétendue « campagne mondialiste qui porte atteinte à la souveraineté du Brésil dans le bassin amazonien ».
Le discours climatosceptique de Jair Bolsanaro a été dénoncé par le président français Emmanuel Macron, qui a tiré la sonnette d’alarme : “Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence.” La Nasa a d’ailleurs relayé des photographies de l’Amazonie vue du ciel, qui démontrent la fumée qui recouvre une partie conséquente de l’Amérique du sud.
Les éléments mis en ligne par OpenDemocracry ont été présentés lors d’une réunion entre des représentants du gouvernement brésilien et des dirigeants locaux de l’État du Pará où se trouve le parc national de l’Amazonie. Selon l’ONG, cette réunion s’est tenue en février dernier. La délégation fédérale était entre autres composée des ministres Gustavo Bebianno (secrétaire général de la présidence), Ricardo Salles (Environnement) et Damares Alves (femmes, famille et droits de l’homme). Cette dernière étant notoirement raciste et folle de Dieu (évangélique acharnée).
L’ONG explique : « L’une des priorités du gouvernement de Bolsonaro est d’occuper stratégiquement la région amazonienne afin d’empêcher la mise en œuvre de projets de conservation multilatéraux pour la forêt tropicale ». Les participants à cette réunion de février ont ouvertement évoqué la destruction pure et simple des peuples autochtones. Pour ce faire, l’une des tactiques citées dans le document consiste à redéfinir les paradigmes de l’indigénisme, du quilombolisme (résidents des zones d’installation fondées par des personnes d’origine africaine qui ont fui l’esclavage) et de l’environnementalisme à travers le prisme du libéralisme et du conservatisme.
Il n’est donc pas surprenant que la réponse de Bolsonaro aux incendies se présente sous la forme d’une attaque contre des ONG. Le mercredi 21 août, Bolsonaro a déclaré qu’il croyait que des organisations non gouvernementales pourraient être derrière les incendies en tant que tactique « visant à attirer l’attention sur moi, contre le gouvernement du Brésil ».
Bolsonaro n’a pas cité de noms d’ONG et, lorsqu’on lui a demandé s’il disposait de preuves à l’appui des allégations, il a déclaré qu’il n’existait aucune trace écrite des soupçons. Selon le président, les ONG pourraient exercer des représailles contre les coupes budgétaires de son gouvernement. Son gouvernement a coupé 40 % des transferts internationaux aux ONG, a-t-il ajouté.