La paresse et l’ignorance des journalistes français sont problématiques

 

Vous avez suivi sur ce site les aventures de quatre enfants dans la jungle colombienne. L’histoire se termine bien. Et, les journalistes français affirment que les mômes ont survécu en mangeant de la farine. De la farine ? Voilà l’exemple type de la paresse et de l’ignorance des journalistes hexagonaux, notamment ceux du service public. On reprend les dépêches colombiennes en espagnol ou brésiliennes en portugais et ont les traduit par un logiciel. On dit alors des bêtises. Naturellement, les enfants n’ont pas survécu en se nourrissant de farine panifiable, mais avec de la farinha (ou harina) de manioc. C’est peut-être un détail (encore que), mais ces approximations journalistiques sont révélatrices.

Plus grave est cette histoire avec l’ONU. Non, jamais l’ONU n’a critiqué les forces de l’ordre françaises. Tout comme M. Mélenchon est contre le projet d’un tunnel transalpin qu’il a soutenu naguère. Quel journaliste pour le dire, ne serait-ce que pour le faire remarquer ? Ils sont (très) rares.

Le service public à la française pose réellement problème, et il est urgent de revoir ce système qui consiste à « soutenir » des journaux. Est-il sain que les journalistes soient finalement des assistés ?

 

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