La délation a de nouveaux visages : Manon Aubry et Clémentine Autain
Un crétin filme une femme en tailleur qui se fraye un passage parmi les manifestants qui tentent de bloquer l’accès à l’assemblée générale de Total Énergie, vendredi (26/05/23). Il la qualifie d’actionnaire. Il n’en sait rien. C’est peut-être une riveraine ou, comme d’autres l’ont affirmé, une salariée de la salle Pleyel. Ou une personne présente pour des raisons strictement privées qui ne regardent personne. En soi, le fait de l’avoir filmée sans son autorisation, sans flouter son visage, est déjà limite tout comme la jeter en pâture sur internet. Mais le pire est à venir : Manon Aubry et Clémentine Autain reprennent la vidéo sur Twitter et insultent copieusement la dame en question. Elles n’en savent pas plus sur la personne que l’auteur du petit film odieux : actionnaire, salariée, résidente ? Peu importe, on dénonce, on fustige, on invective. Et ensuite, ça vient donner de grandes leçons de morale. Quand bien même cette femme anonyme serait actionnaire, depuis quand est-ce un crime ? D’autant que l’entreprise Total est détenue en grande partie par de petits épargnants et surtout par ses salariés. On savait que Manon Aubry et Clémentine Autain étaient des affabulatrices et des révolutionnaires de salon pérorant comme d’autres accoudés au comptoir du Café du Commerce. On sait maintenant que ce sont des délatrices.
Ces deux députées, je n’aurais pas aimé être leur voisin à une certaine époque !
Délation : Dénonciation inspirée par des motifs méprisables.
Manon Aubry, députée européenne
Clémentine Autain, députée nationale française