Un bateau, dans lequel voyageaient adultes et mineurs fuyant le régime de Maduro, a disparu entre le Venezuela et Trinité-et-Tobago

Le énième naufrage de réfugiés vénézuéliens tentant d’atteindre les côtes de Trinité-et-Tobago a fait près de 20 morts sans doute jeudi ou vendredi derniers. Les garde-côtes ont retrouvé le week-end passé (12 et 13/12) les corps de 19 personnes, adultes et enfants, qui voyageaient dans un bateau disparu il y a trois jours, selon Rocío San Miguel, président de l’ONG Contrôle citoyen pour la sécurité, la défense et les forces armées nationales. Ils se sont noyés à un peu plus de 11 kilomètres du port de Güiria, sur la péninsule de Paria, l’un des points les plus proches des îles des Caraïbes.

Selon ces informations (ONG et médias locaux), le naufrage s’est produit après que les autorités de Trinité-et-Tobago ont rejeté l’arrivée des migrants. Il y a de plus en plus de cas de radeaux remplis de Vénézuéliens fuyant le pays de manière précaire, qui ces dernières années a enregistré un exode de plus de cinq millions de personnes, selon l’estimation des Nations Unies.

Fin novembre, 29 Vénézuéliens ont été arrêtés sur les rives de Chatham Beach et expulsés vers le Venezuela. Parmi eux se trouvaient 16 enfants, dont un âgé de quatre mois, sans leurs parents. Ses proches ont passé près de deux jours sans savoir où il se trouvait, jusqu’à ce qu’ils atteignent un îlot dans un ruisseau de l’Orénoque sur la côte de Delta Amacuro, à l’est du pays. Dans ce cas, l’histoire a eu une fin heureuse. Quelques heures plus tard, sous la pression croissante de l’opinion publique, par une ordonnance de la Cour suprême de Trinité-et-Tobago, rendue avant leur expulsion, ils ont été renvoyés dans l’archipel, où leurs proches avaient séjourné. Ils ont voyagé dans les mêmes radeaux et sont arrivés des heures plus tard…