Brésil

169 défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés sous l’administration Bolsonaro

Entre 2019 et 2022, le Brésil a connu 1 171 cas de violence contre des défenseurs des droits de l’homme. Parmi ces cas, 169 étaient des meurtres, selon un rapport produit par les organisations non gouvernementales (ONG) Terra de Direitos et Justiça Global.

L’enquête, intitulée « En première ligne : Violations à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme », publiée cette semaine, détaille les différentes situations de violence auxquelles sont confrontés les défenseurs des droits de l’homme, notamment les menaces, les agressions physiques, les meurtres, les attaques, le harcèlement sexuel, la calomnie, la diffamation, les attaques racistes et homophobes, la violence institutionnelle et judiciaire…

Les victimes sont des activistes qui travaillent à la défense de divers groupes, tels que la population des rues, les habitants des rivières, les peuples indigènes, les quilombolas, les enfants, les femmes en situation de violence domestique, les immigrés vulnérables, les victimes de préjugés raciaux et sexistes.

Selon le rapport, le gouvernement de Jair Bolsonaro a joué un rôle actif dans l’attaque des droits de l’homme, encourageant la violence par des discours et des mesures politiques, notamment en facilitant l’accès aux armes à feu.

En outre, la détérioration et l’affaiblissement des structures gouvernementales chargées de garantir les droits ont contribué à l’augmentation de l’environnement hostile à l’égard des groupes historiquement marginalisés, selon l’étude.