Pour une certaine gauche, l’abaya c’est bien, l’uniforme c’est pas bien !

 

Donc la gauche française est contre l’uniforme. Pourquoi ? Ils ne savent pas trop. Enfin, si, parce que la droite et l’extrême droite sont pour.

En gros pour ces gens-là, tous les Français portant la barbe doivent se raser sinon ils sont islamistes. Remarquez qu’ils aiment bien les islamistes. Clientélisme oblige.

Aux Antilles et en Guyane, l’uniforme scolaire existe depuis plus de 60 ans ! Les mômes n’ont pas l’air traumatisés par un T-shirt blanc ou vert et un bermuda ou un jean.

Au Brésil, le port de l’uniforme scolaire est porté de la maternelle au lycée, parfois même par des gens suivant des cours de formation professionnelle. Alors, bien sûr, dans le Sud, près de l’Argentine, les élèves ne sont pas en bermuda durant l’hiver austral. Suffit de s’adapter. Pantalon, pull, blouson…

J’ai remarqué qu’en général les élèves sont assez fiers de leurs uniformes et qu’ils en prennent soin. Certaines communes payent le premier, charge aux familles de l’entretenir. Cet uniforme n’a pas simplement pour fonction de gommer les inégalités (qui sont, au Brésil, parmi les plus dramatiques du monde) mais renforce la notion de groupe, d’équipe. Et puis plusieurs amis enseignants m’ont confié que, surtout en maternelle et en primaire, c’était très utile pour repérer les enfants de son établissement.

Au-delà de l’anecdote, la gauche française a perdu sa boussole.

Oui à l’abaya, non à l’uniforme…

Les uniformes scolaires peuvent être considérés comme une mesure de discipline et de sécurité, et peuvent également servir à contribuer à l’esprit d’appartenance et à l’identité de l’école. Les uniformes peuvent également aider à créer un sentiment d’égalité entre les élèves. C’est peut-être le plus important.

(Ci-dessus, en Guyane)