Les produits alimentaires tels que la viande, le sucre, le café et l’huile d’olive voient leur taxe d’importation réduite à zéro, suite à une mesure du gouvernement fédéral, pour tenter de freiner l’inflation des denrées alimentaires.

L’économie, et plus particulièrement le prix des aliments, est devenue une sorte de talon d’Achille du gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva (PT), dont les indicateurs de popularité sont en baisse..

L’inflation alimentaire a clôturé l’année 2024 avec une hausse de 7,69 pour cent, bien au-dessus de la hausse de 4,83 pour cent de l’inflation générale, telle que mesurée par l’indice général des prix à la consommation nationale (IPCA).

Les aliments courants ont fait grimper l’inflation, comme le café (39,6 %), l’huile de soja (29,2 %), la viande (20,8 %) et le lait de longue conservation (18,8 %).

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il supprimerait les taxes à l’importation pour les produits suivants : huile d’olive (actuellement à un taux de 9%) ; maïs (7,2%) ; huile de tournesol (jusqu’à 9%) ; sardines (32%) ; biscuits (16,2%) ; pâtes (14,4%) ; café (9%) ; viande (jusqu’à 10,8%) ; et sucre (jusqu’à 14%).

Le gouvernement souhaite également créer le label « Entreprise amie des consommateurs », qui vise à identifier les supermarchés et les entreprises du secteur qui proposent des prix équilibrés pour le panier alimentaire de base.

Par ailleurs, le gouvernement va étendre à l’ensemble du pays, pour une durée d’un an, la vente de produits qui ont déjà passé la certification sanitaire dans certaines municipalités.

Selon le ministre de l’agriculture Carlos Fávaro, cette mesure pourrait favoriser des produits tels que le lait, le miel et les œufs.