Démolition d’immeubles à coups de marteau : la dernière lutte de Rio de Janeiro contre la criminalité organisée

La démolition des constructions illégales liées au trafic de drogue et aux milices paramilitaires a rapporté plus de 300 millions de dollars sur cinq ans.

À l’aube, des dizaines de fonctionnaires de la mairie de Rio de Janeiro, escortés par la police, s’apprêtent à démolir des constructions illégales. Il s’agit parfois de simples maisons, parfois de manoirs, refuges des barons de la drogue. C’est un travail qui s’est intensifié ces dernières années et qui est devenu l’un des moyens les plus efficaces de s’attaquer aux finances de la criminalité organisée, explique Joan Royo Gual dans El País.

Depuis 2021, le secrétariat à l’ordre public de Rio de Janeiro a procédé à 5 568 démolitions de constructions irrégulières, dont 70 % se trouvaient dans des zones dominées par le trafic de drogue ou les milices paramilitaires. Ces actions ont entraîné des pertes de 1,8 milliard de reais (333 millions de dollars) pour les criminels. En l’occurrence, il s’agit d’abattre les murs de ce qui devait être des établissements commerciaux, construits illégalement sur le trottoir d’une rue, envahissant des centaines de mètres carrés d’espace public.

La police militaire escorte les ouvriers pendant les démolitions.

Dernier livre publié :

MARTA VALMONT

     Paris, 2025. Marta Valmont dirige d’une main de velours la prestigieuse maison de haute couture fondée par son père, Victor.

    Mais derrière les dorures de la place des Vosges, tout menace de s’effondrer : dettes colossales, manœuvres d’héritiers secrets, trahisons, et un passé trouble qui refait surface. Les cadavres sortent des placards.


    Des salons feutrés parisiens de la Maison Valmont, à Honfleur ou aux galeries du Sablon à Bruxelles, en passant par le Kent et les mystères de l’Afrique, les masques tombent, les alliances se révèlent, et les cœurs se rapprochent.

Lire le premier chapitre >

Acheter (papier : 16 €  ebook : 9,99 €) >