« Nous pouvons utiliser les forces armées comme une force auxiliaire, sans donner l’impression qu’elles sont faites pour lutter contre le crime organisé », a déclaré le président Lula.

Le gouvernement fédéral envisage la possibilité d’envoyer du personnel militaire dans le cadre d’un plan de renforcement de la sécurité publique à Rio de Janeiro, sans qu’il soit nécessaire d’approuver une intervention fédérale formelle. La proposition, selon la journaliste de G1 Camila Bomfim, est analysée par le ministère de la Justice et a déjà été présentée au président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) dans le but d’accélérer la lutte contre la criminalité dans l’État, en contournant les éventuelles résistances politiques et le « fardeau » associé à l’intervention.

L’idée, selon le rapport, est que les militaires agissent dans le cadre d’opérations stratégiques et offrent un soutien aux forces de sécurité locales, sans dépendre d’une intervention formelle. La décision finale n’a pas encore été prise et nécessite des discussions avec le ministre de la Défense, José Múcio, et les commandants des forces armées, en tenant compte des aspects logistiques et de l’engagement des équipes militaires dans ces actions. 

« La croissance du crime organisé est liée aux conditions de vie de notre peuple », déclare Lula.

Ce mardi 24, lors de la première édition du podcast Conversa com o Presidente, après une pause de près d’un mois pour se remettre de deux opérations chirurgicales, Lula a déclaré que le gouvernement fédéral collaborerait à la lutte contre le crime organisé et a confirmé qu’il envisageait de recréer le ministère de la sécurité publique.